Même si démarrer une thérapie est devenu plus courant et moins tabou, c’est quand même un voyage dont les étapes se découvrent au fut et à mesure des séances. Rien n’est écrit à l’avance et tout se construit ou se déconstruit avec le psychologue ou le thérapeute dans le temps.
C’est donc prendre le risque de prendre un train, à la découverte de soi sans ne connaitre précisément ni le parcours ni les gares et accepter de ne pas savoir que qui va se vivre dans le cabinet du psychothérapeute. Bien sûr, le client arrive avec un ou des sujets, mais les fils de la pelote se déroulent à un rythme et un sens qui se définissent dans la séance.
Le risque d’aller vers cet inconnu peut générer une forme d’appréhension, même si l’on imagine qu’il puisse être meilleur.
C’est donc une décision courageuse, qui consiste à dévoiler progressivement et découvrir des parties de soi en présence d’une autre personne que l’on ne connait pas.
C’est aussi un acte de confiance en l’avenir, dans le fait de pouvoir aller mieux.
C’est accepter la possibilité de changer certains comportements qui ne sont plus adaptés, d’abandonner progressivement certaines croyances qui ne sont plus en phase avec ses besoins et valeurs.
C’est imaginer que l’on peut être un peu différent après avoir découvert, grâce à la relation thérapeutique, encore plus qui on est vraiment.
C’est se faire confiance et s’il n’y a pas de feeling avec le praticien dans les premières séances, ne pas insister, et peut être accepter que c’est pas le bon thérapeute pour vous et qu’une relation de confiance pourrait s’instaurer plus facilement avec un autre patricien.
Un thérapeute ou un psychologue ne délivrent pas de médicaments, et ne peuvent se substituer à un suivi médical. L’aide psychologique peut venir en complément d’un suivi avec un médecin généraliste ou un psychiatre.
